Sylvie ZUCCA, psychiatre (Paris) : *Ceux qui éprouvent un désordre au niveau du corps et du lien*

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RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS : extensions.sc.2022@gmail.com

Le vendredi 3 juin prochain de 9 h à 12 h, la seconde matinée des extensions de la Section Clinique vers les institutions adoptera le style de la conversation à propos de *Ceux qui éprouvent un désordre au niveau du corps et du lien*. Si ce titre peut évoquer la tendance actuelle de la médecine à la dépathologisation généralisée, cette conversation, quant à elle, sera résolument clinique. Il s’agit de parler ensemble de la clinique qui s’exerce en institution médicale, psychiatrique, médico-sociale, éducative avec les sujets enfants, adolescents ou adultes.
Le titre de la matinée se réfère au texte de Jacques-Alain Miller - « Effet retour sur la psychose ordinaire » - paru en 2009 dans le numéro double 94-95 de la Revue Quarto.
Il développe des outils permettant d’aborder ces psychoses rencontrées en institution ou en cabinet dont les manifestations ne sont pas bruyantes et ne se saisissent pas d’emblée par les catégories de la psychiatrie classique.
Psychose ordinaire n’est pas une nouvelle catégorie, mais une notion qui désigne celle qui ne va pas de soi. Dès lors, le clinicien est invité à rechercher les petits indices, les signes discrets d’un « désordre provoqué au joint le plus intime du sentiment de la vie chez le sujet » tel que Lacan l’écrit page 558 des Écrits. Le désordre se manifeste à partird’une triple externalité sociale, corporelle et subjective. Ces outils peuvent servir pour s’orienter dans la pratique en institution, les exposés présentés et discutés l’éclairent.

À propos du corps dans le dernier enseignement de Lacan :

I
« Je reviens d’abord au corps du symbolique qu’il faut entendre comme de nulle métaphore. […] le corps celui dont l’être qui s’en soutient ne sait pas que c'est le langage qui le lui décerne ».
Lacan, Jacques, « Radiophonie » [1970], Autres écrits, Paris, Seuil, 2001, p. 409.

II
« L’amour-propre est le principe de l’imagination. Le parlêtre adore son corps, parce qu’il croit qu’il l’a. En réalité, il ne l’a pas, mais son corps est sa seule consistance – consistance mentale, bien entendu, car son corps fout le camp à tout instant. »
Lacan, Jacques, Le Séminaire, livre XXIII, Le sinthome, Paris, Seuil, 2005, p.66.

III
« Le réel, dirai-je, c’est le mystère du corps parlant, c’est le mystère de l’inconscient. »
Lacan, Jacques, Le Séminaire, livre XX, Encore, Paris, Seuil, 1975, p. 118. traite de Mon film 2
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